18 février 2012

Chômage et puis ?!



Nous sommes marginalisés... Nous avons une tas de problèmes... Mais ou sont les solutions gouvernementales?
C'est ce qu'on entend chaque jour, que ce soit de la bouche de gens ordinaires ou de la soit disons "élite"... Arrêtons de pleurnicher!  Arrêtons d'analyser!  Passons à la pratique!  Proposons des solutions!!

En effet, pour valoriser cette région, la notre, ou "le sud" comme l'on baptisé nos amis les "nordistes", je propose quelques solutions d'un point de vue observateur. Tout en espérant des qu'elles solliciteraient des interventions gouvernementales fruits d'une longue analyse serieuse qui prendrait en compte la spécialité chacun et la faisabilité du projet à envisager.

Bien entendu, notre bète noire à tous est bien évidemment LE CHÔMAGE. Petits et grands ayant le niveau scolaire requis pour postuler à un travail décent ou pas  même de jeunes diplômés fraîchement débarqués . Mais comment voulez vous que cette région progresse quand il y a en tout et pour tout 1 campus universitaire et 9 universités dont 8 sont localisées à un kilomètre à la ronde de ce campus si délaissé ? De plus, ces institutions, sauf l'école préparatoire, adoptent le régime LMD. Donc un médecin, un avocat, un architecte et un ingénieur n’investiront  jamais dans leurs région natale, Gafsa en l’occurrence, quand il feraient leurs études ailleurs.
Ou est  le rapport entre ce qui est dit ci-dessus et le chômage me diriez vous ?

D'emblée je vous le dis l’érection de ces institutions aux noms qui sonnent si bine de par chez nous mettrait un terme au  chômage petit à petit: Primo, une fois  inaugurées, il y aurait de la place pour tout un lot de professeurs qui font presque le trottoir. Secondo l'infrastructure et la logistique en prendrait un coup, un bon j’espère, car ceci serait une opportunité à de nouveaux entrepreneurs pour s'implanter et offrir mieux que ce que l'état a à offrir. Tertio on aurait des espaces mixtes ou nous trouverions le cabinet médical, le bureau d'étude et le bureau d'avocat. Un dernier point mais pas des moindres, imaginons bien le nombre de nouveaux services potentiels à savoir salons de thé, fast-food, etc... 
Et peut être, et je dis bien peut être, cette coutume d'etudier à Tunis, le Sahel ou à Sfax et y demeurer pour commencer sa carrière professionnelle serait bannie.

Ceci est mon humble avis et vous qu'est ce que vous proposez ?

Jeff Heyth

1 comments:

Avoir des universités à l'interieur n'est pas necessairement la bonne solution selon moi. Car les enseignants ne s'installeront jamais sur place et ils feront la navette. Pourquoi les enseignants ne s'installent pas? car la qualité de vie est meilleure dans les zones cotières. Par ailleurs, à un certain moment le nombre d'etudiants va reculer ce qui peut amener peut-etre la fermeture de certaines institutions.

Moi ma suggestion est la suivante. construire des autouroutes et des voies ferrées pour le transport de marchandises qui permettent de relier les zones interieures aux zones cotières et donner des mesures d'incitations aux entreprises pour s'installer et construire des usines dans les zones interieures. Il y a des entrepreneurs riches en Tunisie. On leur prend une grande partie de leur richesse par l'impot s'ils ne construisent pas des usines rentables dans les zones interieure. Les voies routières permettent de compenser la hausse des couts de transports. De toutes les facons le littoral est saturé.

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